LOUIDGI BELTRAME

Né en 1971 à Marseille
Vit et travaille à Paris

 

Louidgi Beltrame est aujourd’hui basé à Paris et a étudié à la Villa Arson de Nice et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Marseille. De 1999 à 2001, il fut résident au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing, puis au Pavillon, laboratoire de création du Palais de Tokyo.

Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une documentation des modes d’organisation humaine dans l’histoire du vingtième siècle. Il se déplace sur des sites définis par une relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films – qui reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution d’une archive – font appel à la fiction comme une manière possible d’envisager l’Histoire. Plus récemment ses projets l’ont amené sur des sites archéologiques du désert côtier péruvien : pyramides de la culture Mochica sur le site d’El Brujo et géoglyphes des « Lignes de Nazca » qu’il a connecté respectivement à l’histoire du cinéma de la “Nouvelle Vague” française et au Land-art américain des années 70. Il réalise en 2018 le projet Mesa curandera en collaboration avec le chamane péruvien José Levis Picón qu’il a rencontré en 2015.

Depuis 2003, ses œuvres sont présentées dans de nombreuses expositions. Son travail a notamment fait l’objet d’expositions personnelles au Centre d’Art Contemporain Circuit (Lausanne, 2019), au Centre d’Art Contemporain Passerelle à Brest, au Palais de Tokyo (Paris, 2015), au FRAC Basse- Normandie (Caen, 2015), au Kunstverein de Langenhagen (Allemagne, 2015), à la galerie Jousse Entreprise (Paris, 2008, 2012, 2014, 2019), à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris, 2010), au Centre d’Art Contemporain Les églises (Chelles, 2010), au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (2008) et au Jeu de Paume (Paris, 2006). En 2018, il a été invité à participer à la 12e Biennale de Gwangju par la curatrice Clara Kim et en 2013, il a pris part au programme de films conçu par Apichatpong Weerasethakul dans le cadre de la 11e Biennale de Sharjah ainsi qu’à de nombreux festivals dont le FID Marseille, Doclisboa et International Film Festival Rotterdam. Ses films ont fait l’objet de programmations spécifiques au Centre Georges Pompidou en conversation avec Pascal Beausse (Vidéo & Après, 2011) et au Louvre avec Catherine David (2013).

Il a participé à de nombreuses expositions collectives incluant notamment, Stadtansichten, Kunstverein Heidelberg (2018), Y he aquí la luz, Museo de arte Miguel Urrutia de Bogotá (2017), What is not visible is not invisible, National Museum of Singapore (2016), Flatland, Musée d’art contemporain de Sérignan (2016), Plagiar of Futuro, Hangar, Lisbonne, 2015, Michelangelo Antonioni, Cinémathèque Française, 2015, Double Jeu, Frac Centre, Orléans, 2014, Mutatis Mutandis, Secession, Vienne, 2012; Video, an Art History (1965-2010): A selection from the Centre Pompidou and the Singapore Art Museum Collections, 2011; Prisonniers du Soleil, Le Plateau, Paris, 2010.

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