LEÏLA WHITE-VILMOUTH
Né en 1999 à Paris, France
Vit et travaille entre le Japon et la France
Leïla White-Vilmouth est en Master aux Beaux-Arts de Paris, à l’atelier de Ann Veronica Janssens et Hicham Berrada. En 2019, elle participe à sa première exposition collective Espace de réflexion, à Tokyo au Spiral Wacoal Art Center. Un an plus tard, pour l’exposition collective La Totale, elle réalise l’installation immersive, We will meet again avec Mao Tao à la Galleria Continua (Boissy-le-Châtel).
En 2020, en résonance avec le contexte de la crise sanitaire, Leïla White-Vilmouth investit le hall d’accueil de la Grande Halle de la Villette déserté depuis un an par ses spectateurs pour le festival 100% l’EXPO sortie d’école, avec une installation in situ, A bar for those who are left. C’est avec poésie qu’elle nous plonge dans une atmosphère sonore et méditative à travers un ensemble de tables de bistrots qui semblent abandonnées, tandis que des plantes exotiques investissent la scène. Au sol, de la terre crue et odorante accapare l’espace. C’est avec cette mise en scène théâtrale que Leila White-Vilmouth traduit sa vision d’un monde en attente, où tout semble éteint, où seule la nature reprend sa respiration.
En 2021, elle compose pour son DNAP un voyage à travers des espaces-temps émotifs, réfléchis et transer, le sol comme expérience est tapissé d’un relief qui s’augmente par des traits en échos, un portail pour communiquer avec les entités invisibles qui nous entourent et se promènent en nous : des séries de dessins trance floors, sur lesquels elle transmet les fréquences vibratoires qui la traversent dans un espace particulier entres interstices, îles et villes.
En avril 2022, en échange à l’université d’art de Musashino à Tokyo, Leïla poursuit son exploration des états modifiés de conscience à travers la trance cognitive auto-induite, initiée en 2016 par l’ethnomusicologue Corine Sombrun, des instances d’éveil et de sommeil en mijotant les informations perçues du jour dans la nuit, et de la nuit dans le jour : pour laisser d’autres connexions s’établir et se construire en rêves potentialités. Au réveil les rêves sont porteurs d’informations fantasmagoriques, par la relation aux fluides lumineux du monde invisible, qui lui sert de pistes pour explorer d’autres dimensionalités d’existences.
Leïla élabore des compositions – environnements immersifs, à la lisière du rêve et du réel pour explorer des mondes transcendantaux, sensoriels et sensible que l’on habite dans l’imaginaire de la tête comme un bocal d’expériences extra chimiques et ultra chimériques.
En 2022 avec des amis transeurs et artistes multidimensionnels, Leila créer le Movement of Wai, un espace- temps expérientiel et mutant dans toutes les rythmicités explorant les spectres du son, des films, de la performance, du spectacle, de l’orchestre, de l’opéra en confondant les intuitions et sensibilités de chacun pour ressentir et penser ensemble en co-existence, utilisant d’autres façons d’expressions intuitives et d’échanges synesthésiques et senses, quelque part entre espèces terriennes et l’univers.