SIMON MARTIN | Everything I do has an underlying political question

Hors les murs 8 avril 2022 - 28 mai 2022

Adresse : Galerie Peter Kilchmann, Zurich - Rämistrasse 33, CH-8001 Zürich

La Galerie Peter Kilchmann présente « Everything I do has an underlying political question » – une exposition collective avec des œuvres de Gerald Lovell, Simon Martin et Kenrick McFarlane. L’exposition présente des peintures à l’huile sur toile de grand, moyen et petit format, nouvellement créées pour les espaces d’exposition de la dépendance de la galerie à la Rämistrasse.

« Everything I do has an underlying political question »- le titre de l’exposition est à la fois une déclaration et une question : faut-il tout interpréter de manière politique ? Les trois jeunes artistes répondent à cette question par un non catégorique au travers de leurs oeuvres et créent un espace poétique libre d’identités, de stéréotypes et d’instrumentalisation. Les sujets et les couleurs de leurs tableaux suscitent le plaisir, par leur esthétique captivante et leurs récits ludiques, parfois empreints de références autobiographiques. À une époque où l’on attribue une intention politique non seulement à la création artistique, mais aussi à tous les domaines de la vie, à nos actions, à nos décisions, les trois artistes apportent avec leurs oeuvres une brise d’air frais. Ils nous montrent qu’il n’y a rien de mal à se retirer de temps en temps, pour se consacrer à des environnements familiers et proches.

Les peintures de Simon Martin (1992 à Vitry-sur-Seine, France ; vit et travaille à Paris) sont dominées par des couleurs vives sur une surface légèrement flottante. Les sujets sont colorés de tranquillité et de mélancolie : des amis en interaction silencieuse ou des individus seuls, plongés dans leurs propres pensées. Les œuvres capturent des moments d’oisiveté qui transmettent au spectateur une énergie positive et intangible de décélération, comme dans l’œuvre Christopher et Julien (jour), 2022, qui montre deux jeunes hommes allongés sur le sol dans une pose détendue. L’arrière-plan, qui n’est pas clairement défini, ne permet pas de savoir si les deux hommes sont à l’extérieur ou à l’intérieur. Cela n’a pas d’importance, car seul l’instant compte. Alors que l’un des deux regarde son smartphone, l’autre est perdu dans la contemplation admirative de son homologue. Un lien de tendresse semble les connecter. La poésie de la scène est portée par la douce palette de bleus et de verts, qui agit comme un filtre apaisant sur les contours précis des protagonistes. Les teintes jaunes dorées reflètent la lumière avec une clarté qui n’est pas sans rappeler les Nabis et autres post-impressionnistes.

Photo: Sebastian Schaub

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