Expositions de l'oeuvre
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Hors les murs En réserve 26 Avr 2025 - 26 Avr 2025
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In situ DIPOLAR 26 Avr 2025 - 26 Avr 2025
Jennifer Caubet, Capsule 1.2, 2019, verre soufflé, 16 x 45 x 16 cm (socle : 120 x 50 x 30 cm), production CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques
Jennifer Caubet, Capsule 1.1, 2019, verre soufflé, 19 x 67 x 19 cm (socle : 47 x 120 x 90 cm), production CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques
Jennifer Caubet, Capsule 1.3, 2019, verre soufflé, 14 x 66 x 14 cm (socle : 47 x 100 x 60 cm), production CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques
2019
verre soufflé
production CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques
Capsules est une famille de sculptures produites au CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille lors de la résidence de Jennifer Caubet entre 2017 et 2019.
Ces sculptures sont le dernier projet réalisé dans ces ateliers. Elles témoignent de l’aboutissement d’un vocabulaire formel mis en place avec les souffleurs et d’une grande liberté dans l’exécution et le choix des formes. Pensées comme des espaces en dedans, l’artiste considère ses sculptures comme des nacelles, des micro-espaces. Finalement proche des autoenvironnements d’Archigram ou The Yellow Zone de Constant Nieuwenhuys, ce sont des espaces en marge qui se mobilisent, s’étendent, s’organisent et se rétractent. Toutes composées de trois éléments : deux coupelles et un corps, elles revisitent et détournent les techniques traditionnelles de Murano. Pensé comme un espace architecturé au repli, le socle, quant à lui, se compose d’un châssis en métal, et de deux plateaux en placo-plâtre, entre lesquels une moquette vient s’intercaler, créant un intermédiaire entre espace aéré et comprimé. De plus, par ces formes, Jennifer Caubet cherche une architectonique qui cumule les genres où féminin et masculin ne se déterminent pas l’un par rapport à l’autre mais s’assimilent l’un et l’autre. Dans un vocabulaire à la fois organique, industriel et cristallin, on se demande si la poulpe de verre ne rejoint pas l’obus pour donner une forme androgyne et cyborg.